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Auteur Simon Potier |
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Titre : Ecologie sensorielle des rapaces : vision et olfaction Type de document : thèse Auteurs : Simon Potier, Auteur Année de publication : 2016 Importance : 243 p. ISBN/ISSN/EAN : TH69427 Note générale : Thèse de doctorat délivrée par l'Université de Montpellier (UM); Spécialité : Ecologie, Evolution, Ressources, Génétiques, Paléontologie; Laboratoire d'accueil : Centre d'Ecologie Fonctionnelle et Evolutive (CEFE); Directeur de thèse : Francesco Bonadonna (CNRS) et co-encadrant de thèse : Olivier Duriez (UM) Langues : Français (fre) Anglais (eng) Mots-clés : Ecologie animale Oiseau Rapace Vision Olfaction Communication animale Résumé : [Résumé auteur] : L’évolution des organismes est contrainte par l’environnement (et les informations disponibles) qui les entoure.
Celui-ci façonne leurs réponses en sélectionnant indirectement les comportements qui sont bénéfiques à la survie et la reproduction. La capacité des organismes à interagir avec cet environnement dépend largement de leurs capacités sensorielles. Ces dernières sont parfois hâtivement généralisées et exagérées par les biologistes et le grand public bien que la diversité des comportements observés témoigne souvent d’aptitudes sensorielles variées. Chez les oiseaux, les rapaces diurnes (Accipitriformes et Falconiformes) sont souvent considérés comme hautement dépendants de leur vision et dépourvus d’un sens olfactif fonctionnel. Au cours de cette thèse, j’ai cherché à améliorer les connaissances sur les capacités visuelles et olfactives des rapaces en proposant des liens directs avec l’écologie des espèces. Concernant la vision, parmi les espèces testées, celles se déplaçant à faible altitude ont une acuité visuelle inférieure à celles cherchant leur nourriture à haute altitude, mais aussi à l’Homme. Alors que toutes les espèces étudiées présentent une fovéa (zone de perception des détails) centrale profonde liée à la vision monoculaire latérale, les prédateurs possèdent une deuxième fovéa (temporale) liée à la vision frontale permettant potentiellement la fixation de la proie au moment de la capture. Enfin, alors que les charognards et les prédateurs d’oiseaux possèdent un champ visuel étendu (permettant potentiellement de détecter les congénères et/ou les proies), les prédateurs de mammifères présentent une zone aveugle importante au-dessus de leur tête afin d’éviter l’impact de la lumière extérieure. Concernant l’olfaction, mes résultats mettent en évidence la fonctionnalité du sens olfactif chez deux espèces de charognards lors de la recherche de nourriture, avec une utilisation préférentielle de ce sens par rapport à la vue pour l’urubu à tête rouge. Enfin, l’analyse chimique des composés volatiles émis par la glande uropygienne des milans noirs montre que ces composés sont vecteurs d’informations telles que l’individualité ou l’apparentement, potentiellement utilisables à des fins de communication. En conclusion, cette étude montre une importante diversité des aptitudes sensorielles chez les rapaces où les capacités visuelles ne doivent pas être généralisées et où l’olfaction ne doit pas être négligée. Elle met aussi en exergue le lien important existant entre les capacités sensorielles et la diversité comportementale.Note de contenu : Num. national de thèse : 1986MON20145 En ligne : http://www.theses.fr/s152757 Ecologie sensorielle des rapaces : vision et olfaction [thèse] / Simon Potier, Auteur . - 2016 . - 243 p.
ISSN : TH69427
Thèse de doctorat délivrée par l'Université de Montpellier (UM); Spécialité : Ecologie, Evolution, Ressources, Génétiques, Paléontologie; Laboratoire d'accueil : Centre d'Ecologie Fonctionnelle et Evolutive (CEFE); Directeur de thèse : Francesco Bonadonna (CNRS) et co-encadrant de thèse : Olivier Duriez (UM)
Langues : Français (fre) Anglais (eng)
Mots-clés : Ecologie animale Oiseau Rapace Vision Olfaction Communication animale Résumé : [Résumé auteur] : L’évolution des organismes est contrainte par l’environnement (et les informations disponibles) qui les entoure.
Celui-ci façonne leurs réponses en sélectionnant indirectement les comportements qui sont bénéfiques à la survie et la reproduction. La capacité des organismes à interagir avec cet environnement dépend largement de leurs capacités sensorielles. Ces dernières sont parfois hâtivement généralisées et exagérées par les biologistes et le grand public bien que la diversité des comportements observés témoigne souvent d’aptitudes sensorielles variées. Chez les oiseaux, les rapaces diurnes (Accipitriformes et Falconiformes) sont souvent considérés comme hautement dépendants de leur vision et dépourvus d’un sens olfactif fonctionnel. Au cours de cette thèse, j’ai cherché à améliorer les connaissances sur les capacités visuelles et olfactives des rapaces en proposant des liens directs avec l’écologie des espèces. Concernant la vision, parmi les espèces testées, celles se déplaçant à faible altitude ont une acuité visuelle inférieure à celles cherchant leur nourriture à haute altitude, mais aussi à l’Homme. Alors que toutes les espèces étudiées présentent une fovéa (zone de perception des détails) centrale profonde liée à la vision monoculaire latérale, les prédateurs possèdent une deuxième fovéa (temporale) liée à la vision frontale permettant potentiellement la fixation de la proie au moment de la capture. Enfin, alors que les charognards et les prédateurs d’oiseaux possèdent un champ visuel étendu (permettant potentiellement de détecter les congénères et/ou les proies), les prédateurs de mammifères présentent une zone aveugle importante au-dessus de leur tête afin d’éviter l’impact de la lumière extérieure. Concernant l’olfaction, mes résultats mettent en évidence la fonctionnalité du sens olfactif chez deux espèces de charognards lors de la recherche de nourriture, avec une utilisation préférentielle de ce sens par rapport à la vue pour l’urubu à tête rouge. Enfin, l’analyse chimique des composés volatiles émis par la glande uropygienne des milans noirs montre que ces composés sont vecteurs d’informations telles que l’individualité ou l’apparentement, potentiellement utilisables à des fins de communication. En conclusion, cette étude montre une importante diversité des aptitudes sensorielles chez les rapaces où les capacités visuelles ne doivent pas être généralisées et où l’olfaction ne doit pas être négligée. Elle met aussi en exergue le lien important existant entre les capacités sensorielles et la diversité comportementale.Note de contenu : Num. national de thèse : 1986MON20145 En ligne : http://www.theses.fr/s152757 Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 69427 POT_28_69427 Thèse - Mémoire Salle des périodiques Le Houérou 28_Thèses_Mémoires Disponible