Titre : |
Ecologie des oiseaux nicheurs au sol dans les sites cultivés et prairiaux de l'est de la France : habitats, facteurs d'échec de la reproduction, conditions nécessaires à la survie des populations |
Type de document : |
thèse |
Auteurs : |
Joël Broyer, Auteur ; Jacques Bons, Directeur de thèse |
Editeur : |
Paris : EPHE |
Année de publication : |
1997 |
Importance : |
181 p. |
ISBN/ISSN/EAN : |
TH69703 |
Note générale : |
Thèse de doctorat : spécialité Ecologie; Date de soutenance : 14 novembre 1997; Lieu d'accueil : Laboratoire de Biogéographie et Ecologie des Vertébrés, EPHE, Paris; Directeur de thèse : Jacques Bons; Num. national de thèse : 1997EPHE3037 |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
Ornithologie Oiseau Ecologie animale France |
Résumé : |
Une étude de la distribution des oiseaux nicheurs au sol dans 6 terroirs de plaine de l'est de la France, a montré que ceux-ci semblent s'installer davantage dans les prairies que dans les cultures. En agriculture intensifiée, les derniers représentants de cette avifaune ont toutefois été localisés dans les céréales à paille. Les oiseaux nichant dans les prairies du Val de Saone recherchent le plus souvent les faciès de végétation haute et dense, où la ponte débute lorsque le couvert atteint une hauteur de 30 à 40 cm. Le succès de leur nidification dépend du laps de temps qui subsiste jusqu'à la fenaison. Une expérience à grande échelle de retardement des fenaisons s'est ainsi rapidement avérée favorable aux densités de passereaux. La diversité floristique des prairies naturelles non fertilisées permet à la valeur nutritive du foin de se maintenir jusqu'en juillet, et aux exploitants d'accepter plus facilement le retard de fauche nécessaire à l'avifaune. La prédation exerce une forte pression sur les pontes et les nichées des nicheurs au sol, qui peuvent subir des prélèvements importants. La gestion des habitats semble être une alternative ou un complément à la lutte directe contre les prédateurs. Les incidences en Dombes d'une limitation sélective du prédateur dominant, la corneille noire, sont en effet compensées par l'activité d'autres prédateurs. Enfin, dans les régions de polyculture-élevage étudiées, les densités d'arthropodes ne paraissent pas être un facteur déterminant pour expliquer la distribution et l'abondance de l'avifaune. |
En ligne : |
http://www.theses.fr/1997EPHE3037 |
Ecologie des oiseaux nicheurs au sol dans les sites cultivés et prairiaux de l'est de la France : habitats, facteurs d'échec de la reproduction, conditions nécessaires à la survie des populations [thèse] / Joël Broyer, Auteur ; Jacques Bons, Directeur de thèse . - Paris : EPHE, 1997 . - 181 p. ISSN : TH69703 Thèse de doctorat : spécialité Ecologie; Date de soutenance : 14 novembre 1997; Lieu d'accueil : Laboratoire de Biogéographie et Ecologie des Vertébrés, EPHE, Paris; Directeur de thèse : Jacques Bons; Num. national de thèse : 1997EPHE3037 Langues : Français ( fre)
Mots-clés : |
Ornithologie Oiseau Ecologie animale France |
Résumé : |
Une étude de la distribution des oiseaux nicheurs au sol dans 6 terroirs de plaine de l'est de la France, a montré que ceux-ci semblent s'installer davantage dans les prairies que dans les cultures. En agriculture intensifiée, les derniers représentants de cette avifaune ont toutefois été localisés dans les céréales à paille. Les oiseaux nichant dans les prairies du Val de Saone recherchent le plus souvent les faciès de végétation haute et dense, où la ponte débute lorsque le couvert atteint une hauteur de 30 à 40 cm. Le succès de leur nidification dépend du laps de temps qui subsiste jusqu'à la fenaison. Une expérience à grande échelle de retardement des fenaisons s'est ainsi rapidement avérée favorable aux densités de passereaux. La diversité floristique des prairies naturelles non fertilisées permet à la valeur nutritive du foin de se maintenir jusqu'en juillet, et aux exploitants d'accepter plus facilement le retard de fauche nécessaire à l'avifaune. La prédation exerce une forte pression sur les pontes et les nichées des nicheurs au sol, qui peuvent subir des prélèvements importants. La gestion des habitats semble être une alternative ou un complément à la lutte directe contre les prédateurs. Les incidences en Dombes d'une limitation sélective du prédateur dominant, la corneille noire, sont en effet compensées par l'activité d'autres prédateurs. Enfin, dans les régions de polyculture-élevage étudiées, les densités d'arthropodes ne paraissent pas être un facteur déterminant pour expliquer la distribution et l'abondance de l'avifaune. |
En ligne : |
http://www.theses.fr/1997EPHE3037 |
| |